| Les projets du Grand Lyon |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:00 (Lu 8828 fois) |
Les berges du Rhône
Depuis le 26 juin 2004, une nouvelle exposition "Ma rive à moi, naturellement" vous attend à la péniche des berges.
Redonner aux berges du Rhône leur rôle de lien dans la ville, lien urbain, lien de nature, lien de culture, lien social, telle est l'ambition de ce projet. Cinq kilomètres de long, 60 000 m2 de superficie, c'est la totalité des bas-ports de la rive gauche qui s'étendent du parc de la Tête d'or jusqu'à celui de Gerland qui est concerné.
Lien urbain
Les cinq kilomètres de traversée du nord au sud du c½ur de l'agglomération vont être aménagés pour renforcer cette vocation de lien urbain, tout en offrant aux quartiers qu'il traverse un des grands espaces dont les habitants ont besoin.
La rive gauche est la première phase d'un grand réseau de vastes sites privilégiant les déplacements doux qui va être mis en place peu à peu dans le Grand Lyon. Son objectif est d'offrir une véritable alternative, une complémentarité performante aux déplacements motorisés, pour une ville plus agréable et plus vivable. Les places de stationnement qui seront supprimées par l'aménagement seront compensées en partie par la création du Parc Fosse aux Ours (445 places, livraison début 2006) et d'un parc place Maréchal Lyautey (700 places, 1er trimestre 2007).
Lien de nature et de culture
L'aménagement de la rive gauche va être l'occasion de redonner à ce site sa vocation écologique, pour préserver un certain équilibre entre ville et nature. Les usages liés à l'eau seront développés et la présence du végétal sera réelle et juste.
Afin de s'approprier le site dès présent, ce territoire sera investi par des manifestations et des fêtes. Une programmation pour les deux ans à venir est en cours d'étude.
Un projet à construire dans la concertation
Cette opération doit être un exemple de la manière dont on pourra conduire dans l'avenir les projets urbains.
Connaître les lieux en analysant leur histoire et la manière dont ils sont vécus, pour fonder la transformation sur une véritable prise en compte du contexte. Puis mobiliser des compétences pour conduire les projets (c'est le rôle du service espaces publics du Grand Lyon), pour les concevoir (des architectes, des urbanistes, des paysagistes). Organiser un débat autour de leur devenir, avec les professionnels, les écoles (nos prestigieuses institutions ou nos écoles de quartier), avec le public en général. Un Comité Consultatif d'Urbanisme et de Développement a été consacré au thème de la rive gauche du Rhône le 17 janvier 2003. Le lieu central d'information et de concertation de ce grand projet est celui de la péniche amarrée entre le pont Lafayette et le pont Wilson sur le quai Augagneur.
Le calendrier prévisionnel :
Fin octobre 2002 : choix des quatre équipes.
Décembre 2002 : étude des quatre projets.
Fin janvier 2003 : réunion du jury, choix d'un projet.
Février 2003 : choix définitif du maître d'½uvre par le conseil communautaire.
Novembre 2003 : choix de l'avant-projet.
Juin 2004 : choix du projet définitif.
Hiver 2004 : début des travaux.
Octobre 2006 : fin de l'aménagement.
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| Le Carré de Soie [834] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:05 (Lu 8827 fois) |
Un nouveau quartier où il fera bon vivre
Au Carré de Soie, le Grand Lyon, les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne ont imaginé un projet fort et ambitieux. Il s'agit de faire naître un nouveau quartier agréable et chaleureux, convivial et animé, avec des habitations, des commerces, des loisirs, des moyens de transport. Le futur quartier ne verra pas le jour d'un coup. Il se construira et évoluera au fil du temps. Mais une première étape est déjà prévue pour 2006 avec le futur pôle de loisirs.
Un vaste territoire
Situé aux portes de Lyon, au c½ur de la première couronne Est de l'agglomération, le Carré de Soie s'étend sur une superficie de 240 hectares, à cheval sur les communes de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne. Il est bordé au nord par l'avenue Grandclément, au sud par les petites cités TASE, à l'ouest par le boulevard Laurent Bonnevay, à l'est par l'avenue Franklin Roosevelt.
Pourquoi cette appellation ?
Le mot Carré a été choisi car le territoire concerné en a la forme et le terme Soie fait référence au quartier de la Soie, marqué par son passé industriel et la présence des usines TASE (Textiles Artificiels du Sud Est).
Des qualités ou des histoires à partager, le Carré de Soie n'en manque pas. Nichées au creux de son territoire, elles expriment sa vitalité, sa richesse et son originalité.
De l'espace en réserve
Le Carré de Soie abrite des terrains libres et des grandes friches industrielles aujourd'hui inoccupées, comme une partie des anciennes usines Textiles Artificiels du Sud Est (TASE). Autant d'opportunités pour accueillir logements, commerces et entreprises.
Des transports et demain une desserte de premier plan
Périphérique, métro et bus, le Carré de Soie dispose déjà d'un très bon réseau de transports. Mais à partir de 2006, il deviendra exceptionnel.
Une nature généreuse
Le canal de Jonage et ses berges, le parc et les jardins familiaux de la Rize, l'hippodrome de Vaulx-en-Velin, les jardins ouvriers de la Tase : le Carré de Soie est tissé de lieux de détente, d'espaces de verdure, de coins de nature et de jardins secrets…
Toute une gamme d'équipements sportifs
La salle omnisports de l'Astroballe, le centre nautique Etienne Gagnaire, le stade Georges Lyvet, l'hippodrome, la base nautique du Grand Large et plus loin le parc nature de Miribel-Jonage : chacun peut déjà pratiquer son sport ou son loisir préféré.
Un vrai caractère
Au Carré de Soie, l'histoire industrielle a laissé ses empreintes : l'ancienne voie ferrée de l'Est lyonnais, le canal de Jonage, construit à la fin du 19ème siècle pour alimenter l'usine hydroélectrique de Cusset (encore en service aujourd'hui) qui servit à de nombreuses industries, notamment les usines TASE…
Calendrier du projet
Fin 2006 - Ouverture du pôle de loisirs
- Réalisation des chemins sur les berges de l'Anneau Bleu
- Réaménagement de l'avenue de Böhlen, des rues de la Poudrette et Jacquard.
2006-2007 - Mise en service de Léa et Leslys
- Ouverture du pôle multimodal
- Ouverture du BUE
A partir de 2007 - Opérations d'urbanisme (îlots TASE, Yoplait, environnement du BUE...) représentant à terme près de 300000 m2 de planchers supplémentaires.
Au Carré de Soie, l'eau et la nature seront à la source de loisirs en grand nombre. Pour les habitants des quartiers denses de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne, c'est aussi l'occasion d'être relier à des espaces verts majeurs de l'agglomération.
Demain, avec le projet de l'anneau bleu du Rhône, 5 000 hectares de nature seront à votre portée.
A l'est de l'agglomération, le Rhône se sépare en deux canaux, Miribel et Jonage qui forment une grande boucle avant de se rejoindre. C'est le long de cet "anneau bleu" que s'épanouissent 5 000 hectares d'espaces naturels dont font partie le Grand Large, le parc nature de Miribel-Jonage, les berges des canaux… Relier tous ces lieux de verdure, tel est le but du projet de l'anneau bleu. Que vous habitiez Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Décines, Meyzieu, Jonage ou Rillieux-la-Pape, de multiples balades toutes proches vous seront accessibles.
A vous le Grand Large et le parc nature de Miribel-Jonage !
Profiter des plaisirs de l'eau du Grand Large ou du parc nature de Miribel-Jonage depuis le Carré de Soie sera possible en 2006 en allant à pied ou à vélo le long du canal de Jonage. Natation ou planche à voile à Miribel, voilier au Grand Large (dont le désenvasement a été engagé par le Syndicat Intercommunal du Canal de Jonage), canotage au Carré de Soie, il y aura l'embarras du choix.
De parc en parc le long des berges, un espace unique de détente.
De Gerland à la Tête d'or, les berges du Rhône font aujourd'hui l'objet d'un projet d'aménagement pour devenir en 2006 de beaux espaces de promenades. Les nouveaux liens qui seront tissés dans le cadre du projet du Carré de Soie élargiront encore les possibilités. Ainsi du parc de Gerland à celui de Miribel-Jonage, en passant par la Tête d'or, la Feyssine ou par le Carré de Soie et le Grand Large, chacun pourra flâner, se reposer, jouer, courir, faire du vélo ou se prélasser…
Et enfin du Lac Léman jusqu'à la Mer Méditerranée…
Pour les accrocs de la petite reine, ce sera un vrai défi à relever. L'itinéraire national vélo-route du Lac Léman à la Mer Méditerranée empruntera les rives de l'anneau bleu.
Déjà très bien desservi, le Carré de Soie bénéficiera dans les années à venir d'investissements majeurs en matière de transports. De quoi garantir le confort des résidents et des visiteurs mais aussi attirer de nouveaux habitants et des entreprises, ce qui est essentiel pour la vie, l'animation et le développement du futur quartier.
Avec les futures lignes de tramway et métro, la liberté de mouvement sera une réalité. Tramway et métro seront connectés à la station La Soie située en plein c½ur du futur quartier. Le Carré de Soie se situera à 15 minutes de la Part-Dieu, de Bellecour ou de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry.
Le tramway
Les deux nouvelles lignes de tramway emprunteront le tracé de l'ancienne ligne de Chemin de Fer de l'Est Lyonnais :
Lea (Ligne de l'Est de l'Agglomération - 14.6 km) reliera la Part-Dieu à Villeurbanne-Vaulx-en-Velin (La Soie), Décines et Meyzieu.
Leslys (Ligne Lyon Saint-Exupéry - 23 km) reliera la Part-Dieu à l'aéroport Saint-Exupéry en desservant La Soie.
Le métro
La ligne A de métro sera prolongée de Laurent Bonnevay à La Soie et assurera la connexion avec ces deux lignes de tramway.
Un parking-relais
Pour faciliter l'utilisation des transports en commun, un parking-relais de 400 places de stationnement sera créé à La Soie.
Une gare bus
Des lignes de bus, particulièrement celles qui desservent l'Est de l'agglomération, auront leur arrêt terminus à "La Soie". Ceci améliorera encore les échanges avec le métro et les nouvelles lignes de tramway.
Le Carré de Soie va naître petit à petit. La première étape de son aménagement concerne la création d'un pôle de loisirs qui verra le jour fin 2006. Cet équipement, qui est un projet phare de l'agglomération, dotera l'Est lyonnais d'un espace de loisirs remarquable.
Pour imaginer et aménager le pôle de loisirs, une consultation d'opérateurs a été lancée. Le lauréat du projet de pôle de loisirs pour le Carré de Soie a été choisi. Il s'agit de l’équipe ALTAREA-EURIS. Leur projet a été jugé ambitieux et réaliste. La dimension d'insertion de l'hippodrome et du canal de Miribel-Jonage a été respectée.
Le Grand Lyon, les villes de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne ont souhaité que le futur pôle de loisirs soit un lieu :
Pour se distraire,
qui fonctionne le soir et le week-end,
qui puisse satisfaire l'ensemble de la famille,
avec des activités marchandes et non marchandes, payantes et non payantes,
avec des commerces autour de la thématique détente, loisirs et sports,
avec des activités ludiques, sportives et pédagogiques.
Le pôle de loisirs sera dédié aux loisirs urbains et à la culture, aux sports et au plaisir de l'eau :
Commerces, loisirs et restaurants
Etre une destination pour toute la famille, un lieu de distraction et de culture, telle sera la vocation forte du pôle de loisirs. Des équipements d'accueil permettront un vaste choix d'activités culturelles et sportives. Pour ceux qui aiment les salles obscures, un multiplex de 15 salles (3700 places) sera aménagé. Enfin, de nombreux commerces et boutiques sont également prévus.
A l'hippodrome, un nouvel univers de jeu et de détente
Aujourd'hui, l'hippodrome est utilisé 27 jours par an pour les courses hippiques. Demain, ce grand espace rénové, en contact direct avec l'eau et les berges du canal, accueillera des installations permanentes : le grand jardin des enfants, un espace scénique destiné à des manifestations éphémères, commerces et points de restauration... L'activité hippique est maintenue avec des courses en nocturne.
Calendrier de réalisation du pôle de loisirs :
Juillet 2003
Désignation du Groupe Altarea pour la réalisation du pôle de loisirs.
2004
Consultation d'opérateurs pour un programme immobilier d'environ 30 000 m2 à proximité immédiate du pôle multimodal de transports en commun.
2005
Début du chantier du pôle de loisirs.
Fin 2006
Livraison et ouverture du pôle de loisirs.
Mise en service des liaisons Part-Dieu/Saint-Exupéry (LEA).
2007
Mise en service du prolongement du métro (ligne A).
Mise en service des liaisons Part-Dieu/Saint-Exupéry (LESLYS).
A partir de 2007
Programmes immobiliers sur les sites.
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| Extension de la Cité Internationale [835] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:08 (Lu 8826 fois) |
L'extension de la Cité internationale
Engagée en 2003, l'extension de la Cité internationale a pour ambition de faire de l'agglomération lyonnaise l'une des toutes premières destinations européennes en matière de tourisme d'affaires.
Première étape de l'extension du Palais des Congrès, le Grand Amphithéâtre, véritable figure de proue à l'entrée nord-est de la ville sera un nouvel édifice emblématique de l'agglomération. Sa capacité est modulable et varie de 900 à 3220 places.
Les travaux ont débuté et plusieurs structures d'information permettent à tous les habitants de découvrir ce projet exceptionnel :
Installée dans la partie nord de la Cité, la palissade du chantier est agrémentée de vingt panneaux d'exposition qui informent sur l'histoire et le devenir de la Cité internationale mais aussi d'ouvertures qui permettent aux esprits curieux d'observer le chantier en cours.
Une bâche de 20 mètres présentant la future opération permet de prendre toute la dimension de ce projet.
De plus, le Palais des Congrès met de plus à disposition une webcam dirigée sur le chantier pour vous permettre de voir, en temps réel, les travaux en cours.
Enfin, une exposition "Congrès 3000, la Cité demain" vous permet d'en savoir plus sur ce projet grâce notamment à des maquettes à l'échelle :
Atelier des maquettes de la Cité internationale
66, quai Charles de Gaulle, 7ème étage, 69006 Lyon
Ouvert gratuitement au public du mardi au samedi de 14h à 18h.
> Renseignements : 04 72 44 02 02
Avec la construction du Grand Amphithéâtre, la Cité internationale prend sa véritable dimension.
L'architecte, Renzo Piano et le paysagiste Michel Corajoud, auteurs du projet, ont repensé les fonctions d'un palais des congrès. Le Grand Amphithéâtre est bien plus qu'un palais des congrès mais un "stade de congrès" avec une salle modulable de 3000 places en forme d'amphithéâtre, de multiples espaces d'accueil, des foyers, un forum d'exposition de 7000m², des salles de commission...
Au centre se situe la scène, qui donne sur l'amphithéâtre, celle-ci peut s'ouvrir sur l'extérieur permettant également des spectacles visibles de la place publique. L'originalité réside sans aucun doute dans la facilité d'accès pour les organisateurs. Les camions pourront accéder au centre de la scène. Ceci permet une limitation des coûts d'exploitation mais aussi réduit les temps d'installation et de désinstallation rendant la salle plus facilement disponible.
La place publique
En amont de l'amphithéâtre et à l'extrémité de la rue intérieure, véritable épine dorsale, la place publique de 4000 m² ouvrant sur le parc de la Tête d'or, sera le futur c½ur de la Cité internationale. Le Grand Amphithéâtre ne sera pas le seul équipement de la dernière tranche de la cité internationale. Se joindront à ces réalisations : un second hôtel de classe international (hôtel Mariot), une résidence hôtelière, des pavillons de bureaux ainsi que 900 places de stationnement.
Le calendrier prévisionnel
Octobre 2002 à juin 2003 : Elaboration des dossiers de consultation des entreprises et choix des entreprises.
2005/2006 : Travaux extérieurs (espaces verts et espaces publics) .
Mai 2006 : Livraison du Palais des Congrès et du Grand Amphithéâtre .
2005/2006 : Travaux de voirie dans le secteur Poincaré .
2005/2006 : Construction de l'hôtel, de nouveaux bureaux et de la résidence hôtelière.
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| Gerland [836] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:09 (Lu 8824 fois) |
Lyon est en pleine mutation. Sa population se renouvelle, ses quartiers changent, redéfinissant petit à petit le visage et les contours de la ville. Dans cette évolution Gerland joue un rôle primordial. Au cours des vingt ans écoulés, ce quartier a vu sa physionomie profondément bouleversée, perdant sa vocation très industrielle pour en acquérir de nouvelles, plus orientées vers les loisirs et la qualité de vie, vers la haute technologie et l'enseignement.
Aujourd'hui il faut saisir la chance d'avoir des terrains en mutation à Gerland pour construire une ville aimable pour tous. Ainsi, déplacements doux (piéton, vélo…), espaces à vivre, services de proximité et logements devront trouver leur place à Gerland, dans le respect de son histoire et de son identité humaine et patrimoniale. Le projet urbain de Gerland va permettre d'orienter et de garantir la cohérence des changements en cours, en engageant un processus à long terme sur ce vaste territoire de plus de 300 hectares. Elaboré par François Grether, urbaniste et Michel Desvignes, paysagiste, ce projet urbain définit d'une part une perspective globale et, d'autre part, oriente et accompagne les opérations programmées tant par la collectivité que par ses partenaires extérieurs.
La place de la nature dans la ville
La présence d'espaces verts est une condition sine qua non de la qualité de vie. A Gerland, le Parc mis à part, il existe peu d'espaces verts. De plus, certains souffrent parfois d'une qualité sanitaire relative. Il importe donc de saisir les opportunités de créer des espaces de respiration dans le quartier, de l'agrémenter de petits coins de verdure.
Un intérêt porté à la qualité de l'architecture
Depuis Tony Garnier, l'attention portée à la qualité architecturale des bâtiments est primordiale à Gerland. Elle joue également un rôle important sur le cadre de vie et forge l'identité du quartier. Pour les constructions à venir, il conviendra de conserver ce niveau d'exigence architecturale et de soutenir des projets privilégiant une approche novatrice.
Une diversité d'usage, entre habitat et activités économiques
Gerland doit conserver la mixité d'usage qui le caractérise, associant habitat et activités économiques. Afin d'atteindre un juste équilibre entre ces deux composantes, un effort en terme de qualité architecturale sera exigé, privilégiant une approche novatrice mettant en ½uvre les impératifs d'un développement durable.
Favoriser le développement économique
L'activité économique est un élément important de l'attractivité d'un quartier et de son développement. La disparition des établissements industriels a créé de grandes friches au c½ur même de Gerland. Il est aujourd'hui nécessaire d'attirer de nouvelles sociétés, génératrices d'emplois, notamment dans les secteurs tertiaires et de services aux entreprises.
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| La Duchère [837] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:10 (Lu 8823 fois) |
Les moyens engagés par les partenaires marquent la volonté des élus de l'arrondissement, de Lyon, du Grand Lyon, du Département, de la Région, de l'Etat, de faire du Grand Projet de Ville Lyon–La Duchère une opération exemplaire qui se donne quatre objectifs :
1- Proposer aux habitants, d'aujourd'hui et de demain, des formes variées de logements dans un cadre de vie agréable et de qualité.
2- Créer un c½ur de quartier vivant, riche de services et de commerces.
3- Aider les familles à construire leur avenir sur le quartier en agissant sur la qualité du système éducatif, en soutenant le dynamisme associatif, culturel et sportif, en prenant à bras le corps les questions de la formation, de l'emploi et de l'accompagnement social.
4- Donner à La Duchère la vie commerciale et économique à laquelle elle peut prétendre en favorisant l'implantation d'activités et d'emplois.
Ce Grand Projet de Ville est marqué par la démolition des barres de La Duchère, ces grands immeubles construits pour accueillir les familles des rapatriés d'Algérie et lutter contre les bidonvilles. D'ici fin 2004, des programmes de construction neuve de petite taille et de qualité seront lancés.
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| Lyon Confluence [838] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:12 (Lu 8822 fois) |
Avec Lyon Confluence, le Grand Lyon se donne les moyens d'attirer, en plein centre, les emplois, les services, les institutions et les grands événements qui caractérisent les villes capitales, et ainsi de construire son avenir sur la scène internationale.
La situation exceptionnelle du sud de la presqu'île dans la ville, la beauté de ses paysages fluviaux, la dimension du territoire (150 ha) la perspective de son désenclavement justifient un grand projet urbain.
Les objectifs du projet Lyon Confluence : créer un nouveau quartier en centre ville renforçant le rayonnement de l'agglomération lyonnaise,
développer une offre innovante et attractive de loisirs urbains,
mettre en valeur les fleuves et les qualités paysagères du site,
reconquérir les friches industrielles et logistiques,
désenclaver le sud de la presqu'île notamment par les transports en commun.
La première phase du projet
La première phase démarre côté Saône, au confluent et aux abords de la gare. Les premiers grands équipements - parking public, tramway, musée, pôle de loisirs - seront livrés entre 2005 et 2007.
Le futur pôle de loisirs
Entre le parc de Saône, le cours Charlemagne et le futur bassin, le pôle de loisirs de Lyon Confluence sera l'un des grands lieux d'animation de la Presqu'île. Dédié aux loisirs - marchands et non marchands - cet ensemble urbain sera aussi le trait d'union entre la ville et la Saône, ainsi qu'entre le quartier de Perrache actuel et ses prolongements futurs.
Nouvelle exposition !
L'exposition détaille le programme des constructions, des équipements et des espaces publics prévus en première phase.
Centre d'information du projet
28 rue Casimir Perier - 69002 LYON
ouvert tous les mercredi et jeudi après-midi de 14h à 19h uniquement, groupes sur RDV.
> Tél : 04 78 38 74 14
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| Lyon Porte des Alpes [839] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:16 (Lu 8821 fois) |
Lyon Porte des Alpes rassemble une zone dédiée aux activités high-tech, des espaces verts, une forêt, des habitations, un centre commercial.
Une ambition : conjuguer développement économique et qualité de cadre de vie, et donner aux dynamiques d'évolution urbaine déjà en cours dans l'Est lyonnais, une ampleur encore plus importante.
Ce grand projet constitue l'aboutissement d'une politique foncière très active sur ce secteur depuis 20 ans et d'une longue préparation menée en concertation avec les communes concernées (Bron, Chassieu, Saint-Priest) et de nombreux partenaires.
Depuis fin 1998, il connaît une phase de plein développement à l'échelle de l'ensemble du site.
Au delà de la dimension économique (sa raison d'être à l'origine), ce projet comporte une dimension urbaine et une dimension sociale d'envergure.
Les grandes lignes de ce projet majeur de l'agglomération
Ce projet bénéficie d'une localisation exceptionnelle, à mi-chemin entre le centre historique de l'agglomération et la plate-forme de Lyon Saint-Exupéry. Il porte sur plus de 1 400 hectares situés de part et d'autre de l'A43 dont plus de la moitié sont réservés à des activités économiques.
Trois communes sont concernées :
- Saint-Priest, "ville nature" dont le centre desservi par le tramway fait l'objet depuis quelques années de la mise en ½uvre d'un projet urbain important.
- Bron, également desservie par le tramway, dispose face à l'aéroport d'affaires d'une dynamique de développement économique (ZAC du Chêne).
- Chassieu qui comporte des sites d'activités importants, avec la zone d'activités de Mi-Plaine et le site d'Eurexpo.
Ce sont donc des grands équipements d'agglomération (Eurexpo, l'aéroport d'affaires de Bron, le plus grand centre commercial de l'agglomération, l'université Lumière Lyon II) et des sites d'activités dynamiques (Parc technologique de Lyon, Mi-Plaine, ZAC du Chêne…) qui se trouvent à proximité.
Le Parc technologique de Lyon
A l'instar des parcs anglo-saxons, le Parc technologique propose de vastes espaces verts, tout en étant situé à proximité du centre-ville. 35 entreprises (Merial, Depuy, Wessling, Physiocontrol…) sont aujourd'hui installées sur ce site particulièrement bien desservi par tous les modes de transport.
Lyon Porte des Alpes développe de nombreuses innovations en terme d'environnement, de développement économique, de partenariat et de politique de l'habitat.
Le développement économique
Le plus souvent, les parcs technologiques se présentent sous la forme de vastes ensembles verts, un peu à l'écart de la "ville". Le Grand Lyon a fait un choix différent : faire du Parc technologique un ensemble boisé répondant aux v½ux des entreprises, tout en l'ouvrant au grand public et en le reliant à la ville par un vaste mail central boisé, desservi par le tramway.
L'environnement - Du pré-verdissement à grande échelle
Depuis plusieurs années déjà, le Grand Lyon veille à l'amélioration de son patrimoine arboré, par le biais par exemple de la plantation de très jeunes arbres. Ces opérations sont conduites en partenariat avec l'Office National des Forêts. Mais c'est la première fois qu'une opération d'une telle ampleur est menée : en trois ans, 25 hectares ont été plantés (soit 25 000 plants), ceci en plus des plantations de grands sujets sur les espaces publics du Parc technologique.
- Un véritable cycle des eaux pluviales
Les contraintes d'assainissement du secteur ont conduit le Grand Lyon à faire appel à une solution technique particulière (bassins de rétentions, bassins d'infiltration des eaux dans la nappe phréatique), déjà pratiquée ailleurs dans l'agglomération, mais jamais à cette échelle.
Le "cycle" des eaux pluviales mis en place concerne plus de 250 hectares !
Le principe consiste à "écrêter" les crues dues aux fortes pluies, en stockant les eaux pluviales dans des bassins traités comme des lacs d'agrément pour les écouler ensuite progressivement dans la nappe phréatique.
C'est la première fois que le Grand Lyon réalise des ouvrages techniques sous forme de lacs d'agrément : quatre hectares de plans d'eau au total. Et tous ces ouvrages techniques sont à 90% des espaces totalement ouverts au public : berges de lacs, parc, terrains de sport… A ce titre, une partie des épreuves du Raid urbain 2003 de Saint-Priest s'est déroulée sur la zone du Parc technologique (course d'orientation, VTT, canoë, tir à l'arc…).
L'habitat
175 maisons de ville, maisons patio et maisons de parc sont en construction sur les quartiers de Saint-Priest et en bordure de forêt.
Le partenariat avec les acteurs du site
L'université Lyon 2 Bron/Saint-Priest et le centre commercial (le plus important de l'agglomération) constituent deux acteurs majeurs du projet. Une concertation est engagée avec eux depuis plusieurs années pour que leurs évolutions s'inscrivent dans le projet. L'université et l'IUT de Lyon 2 vont ainsi chercher à développer des liens avec le Parc technologique (enseignements, recherche, partage d'équipements). Le centre commercial est intéressé par la volonté du projet de mieux le relier à l'Université et au Parc technologique par l'aménagement d'espaces publics de qualité et de doter l'ensemble d'un environnement beaucoup plus vert.
Le Parc technologique de Lyon de 1 400 ha, aménagé par la SERL, concessionnaire du Grand Lyon, est situé sur la commune de Saint-Priest, à 15 minutes du centre de Lyon et de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, desservi par l'autoroute des Alpes et la rocade Est.
Un lieu d'implantation incomparable
Situé au c½ur d'un espace en mouvement (environnement industriel, services aux entreprises, centre commercial, Université Lyon 2 avec plus de 15 000 étudiants, aéroport d'affaires de Lyon-Bron, Eurexpo, équipements commerciaux, hôteliers et espaces verts comme le parc de Parilly…), très bien desservi, le Parc technologique vise des activités de production et de recherche/développement de haute technologie, capable de stimuler le tissu économique lyonnais et d'échanger avec les universités et les grandes écoles de l'agglomération.
Outil essentiel du développement économique de l'agglomération
Le Parc technologique Lyon Porte des Alpes complète à l'est la géographie de la technopole lyonnaise. Il s'intègre dans un secteur de développement qui réunit de nombreuses entreprises de dimension internationale (biotechnologies, énergie, télécommunication, environnement…).
Parallèlement au développement des PME/PMI dans les tissus urbains existants, il doit notamment permettre l'accueil d'activités à haute valeur ajoutée.
Quelques entreprises du Parc :
- Mérial (n°1 mondial de la santé animale) sur 22 hectares
- Physiocontrol (société nord américaine de défibrillateurs cardiaques),
- Depuy (fabrication de prothèses médicales),
- Laboratoires Wessling (traitement de l'eau et de l'air).
Le tramway
Le Parc technologique de la Porte des Alpes est desservi par le tramway (ligne Perrache/Saint-Priest Bel Air) depuis le 27 octobre 2003. L'itinéraire retenu établit un lien particulièrement rapide entre le Parc technologique, l'Université Lyon 2, les centres de Bron et Saint-Priest et le centre de l'agglomération. Confort, rapidité et qualité sont associés pour assurer un service optimum aux passagers. La circulation "en site propre" offre des fréquences rapprochées, tandis que l'emploi de nouveaux matériaux permet de réduire les vibrations et le bruit : à 40 km/h, le tramway est plus silencieux que trois voitures roulant à la même vitesse !
Un parc-relais de 390 places, situé à proximité du centre de maintenance du tramway, permet aux usagers de combiner intelligemment voiture personnelle et transports en commun.
Il est également possible de se rendre sur le site en empruntant plusieurs pistes cyclables, l'une d'entre elles permettant de traverser le Parc de Parilly. pour atteindre la rue du Dauphiné.
Le Boulevard urbain Est
Ce boulevard s'inscrit dans le cadre d'un projet global de restructuration et de développement du maillage routier de l'agglomération lyonnaise, et plus particulièrement de l'Est lyonnais.
Inscrit au schéma directeur de l'agglomération lyonnaise, il fait partie du réseau de radiales et couronnes de l'agglomération et vient en complément du périphérique nord et du contournement Est de Lyon pour assurer les déplacements de périphérie à périphérie.
Long d'une quinzaine de kilomètres, il a pour objectif de faciliter les liaisons entre communes dans cette partie de l'est lyonnais, et d'assurer le délestage des voiries communales traversant des zones d'habitant (et notamment les centres-villes) en déviant le trafic, les nuisances et les risques qui y sont liés tout en privilégiant les dessertes des nombreuses zones d'activité.
La réalisation du BUE, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par le Grand Lyon et le Conseil Général du Rhône s'échelonne dans le temps. Certaines sections sont déjà réalisées, d'autres sont programmées à court ou long terme, d'autres enfin sont prévues à très long terme.
La section A43/rue du Dauphiné, réalisée le long des trois lacs d'assainissement, constitue l'accès principal au Parc technologique et améliore la liaison entre Saint-Priest et Bron.
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| Vaise [840] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:17 (Lu 8820 fois) |
En 1996, la Ville et la communauté urbaine de Lyon ont décidé de profiter de l’opportunité constituée par l’arrivée du métro à Vaise et la mise en service du Périphérique Nord, pour donner à ce quartier un souffle nouveau. Leur ambition : revitaliser Vaise pour en faire un quartier attractif et agréable à vivre.
De 96 à 99, de nombreux investissements publics sont réalisés. Les premiers changements visibles incitent les entreprises et les promoteurs à investir à Vaise (Atari, Cegid, UPI, Bayer Cropscience...). Pour conforter et développer cette dynamique, les investissements privés vont s'intensifier. D'ici 2005, c'est plus de 3000 logements et 136000 m2 d'activités supplémentaires qui verront le jour.
Le nouveau Plan de développement de Vaise fait état des besoins de tous les habitants. De nombreux aménagements et équipements publics sont ainsi programmés pour les années qui viennent. Ils concernent notamment :
- les déplacements : voie nouvelle des Deux Joannès, prolongement de la rue Cottin, agrandissement du parc de stationnement (pôle multimodal de Gare de Vaise)...
- la petite enfance et le secteur scolaire : citons par exemple l'ouverture de deux crèches dans le quartier de l'Industrie et l'extension du groupe scolaire du Chapeau Rouge qui verra la création de quatre nouvelles classes primaires à la rentrée 2004. La construction d'un nouveau groupe scolaire est également à l'étude.
- les équipements socio-culturels : nouveau centre social de Vaise (îlot Roquette), aménagement de la piscine olympique en piscine d'été, multiplexe cinéma de 14 salles.
Une nouvelle exposition, installée à la Mission Vaise depuis le 4 décembre dernier, permet de mesurer le chemin parcouru depuis le lancement du premier Plan de développement et surtout, de visualiser les actions programmées au cours des prochaines années.
Tous les thèmes et tous les quartiers font l’objet d’actions détaillées au moyen de panneaux, plans, schémas et maquettes.
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| La Part-Dieu [841] |
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| Posté le : 07/01/2005 à 11:31 (Lu 8819 fois) |
Second centre de Lyon, le quartier de la Part-Dieu se singularise par une architecture homogène, dont l'un des seuls éléments en rupture, la Tour du Crédit Lyonnais, appelée aussi "le crayon", constitue un repère visuel fort (142 m) dans la ville au même titre que la Basilique de Fourvière à laquelle il fait face.
Longtemps occupé par des terrains insalubres, ce site portait déjà son nom au Moyen Age : il signifiait "la propriété de Dieu". Il ne s'urbanisera qu'au milieu du XIXe siècle, au moment où la partie Est du Rhône est enfin reliée à la presqu’île par la construction de ponts et où la commune de la Guillotière est rattachée à Lyon. Les réunions clandestines de socialistes et d'anarchistes qui s'y tiennent alors entraînent en 1847, la construction d'une caserne, conçue pour prévenir les révoltes. Après les inondations de 1856, le quartier est assaini et une nouvelle classe sociale s'implante, constituée de commerçants, d'employés et de fonctionnaires. En 1967, le terrain militaire et la caserne sont cédés à la ville qui dès 1968 décide d'aménager ce quartier afin d'en faire un centre régional de décision.
Le projet vieux de 1987 est en passe d'aboutir : il y aura bien une deuxième tour à la Part-Dieu. C'est voulu, décidé et presque signé. Et voila qu'une troisième pointe le bout de son nez
Longtemps on l'a désignée sous le nom de « tour Lumière » alors qu'elle aurait plutôt mérité de se nommer « l'Arlésienne ».
Tant cette tour, qui doit être édifiée à l'angle du boulevard Vivier-Merle et de la rue Bonnel, fait parler d'elle depuis 1987 sans pour autant se montrer. Si ce n'est sous forme de plans et de maquettes autant de fois remaniés que le projet fut repris et abandonné.
Ainsi, la dernière déconvenue en date remonte à 2002, lorsque faute de financements et face à la crise économique, la dernière équipe à s'être saisie du projet (Affine-Euroéquipements-Vennin Finances coté promotion, Jean-Maris Charpentier, Vittorio Gregotti et Didier-Noël Petit coté architectes) décidait de jeter l'éponge.
A l'époque, Gilles Buna, adjoint au maire de Lyon n'avait pas bien pris la chose, même si le projet en question avait été concocté par l'ancienne municipalité.
« Le retrait du groupe Affine ne signifie pas que nous abandonnons le projet » avait alors lancé l'adjoint chargé de l'urbanisme, avant d'ajouter : « il reste d'actualité, car il conforte la centralité de la Part-Dieu, ce qui est une excellente chose ».
Et puis le silence est retombé sur le « lot R », ce terrain désespérément vague de 4000 m2 jouxtant le centre commercial.
Là même où, avant la « tour Lumière », Didier-Noël Petit (déjà lui) encouragé par Henry Chabert, un des prédécesseur de Gilles Buna, avait rêvé de construire deux tours jumelles.
Sa hauteur bientôt dévoilée
Pendant ce temps-là, toutefois, des hommes travaillaient.
Notamment dans les bureaux de Sogelym-Steiner, le promoteur suisse qui s'est substitué à Affine sur le compromis de vente du « lot R ».
Alors que l'on pensait aboutir en 2003, un an fut encore nécessaire pour réunir les énergies et les fonds nécessaires via la Société franco-suisse, la « foncière » de Sogelym-Steiner.
Aujourd'hui, tout semble enfin prêt et le dossier est en passe d'affronter l'étape administrative alors même que la municipalité parait plutôt bien disposée à son égard.
A moins d'un recours, ou d'un nouveau coup du sort, une seconde tour devrait donc dans un avenir proche rejoindre celle du Crédit Lyonnais dans le ciel de la Part-Dieu.
Si on sait qu'elle sera destinée à accueillir des activités commerciales et des bureaux, on ignore encore en revanche quels seront sa hauteur et son aspect.
Des détails qui devraient bientôt être dévoilés
Autre incertitude : la SNCF qui s'apprête à quitter ses locaux de la place Jules-Ferry, dans le 6e arrondissement de Lyon, rejoindra-t-elle la tour du « lot R » comme cela se murmure ?
Ou choisira-t-elle l'Atrium, autre adresse située également sur le boulevard Vivier-Merle.
Des discussions sont en cours.
C.A et R.R
Un autre projet, tout aussi fantomatique que la « tour Lumière », est lui aussi susceptible de revoir la couleur du jour d'ici quelques semaines.
Il concerne cette fois-ci, la « tour Crystal », celle-là même qui devrait remplacer l'ancienne tour UAP située à l'angle du cours Lafayette et de la rue Garibaldi.
Un édifice vide depuis 1994, amianté de surcroît, et enfin promis à la démolition.
Le groupe Axa-UAP aurait, en effet, confié au promoteur Cogédim-Ric le soin de réaliser une étude de faisabilité. Elle porterait sur la démolition du bâtiment existant et sur la construction d'une tour capable d'accueillir à la fois des commerces et des bureaux, mais aussi un hôtel de luxe.
Petit rendu d'Oxygène (si quelqu'un a mieux, je suis preneur !!!  )
Rendu de Crystal
Rendu de la tour Lumière
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1260] |
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| Posté le : 12/01/2005 à 22:32 (Lu 8797 fois) |
"Si on sait qu'elle sera destinée à accueillir des activités commerciales et des bureaux, on ignore encore en revanche quels seront sa hauteur et son aspect.
Des détails qui devraient bientôt être dévoilés "
Du nouveau depuis????
Des photos??? 
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1261] |
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| Posté le : 12/01/2005 à 22:36 (Lu 8795 fois) |
Franchement, j'ai déjà eu un mal fou à trouver quelques rendus microscopiques de projets de notoriété publique, et encore, je suis prêt à parier que les tours réelles risquent d'être très différentes... J'ai l'impression que cette histoire d'aménagement de la Part-Dieu ressemble à unsecret d'état. Rien de rien pour le moment, Pumbaa... 
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1266] |
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| Posté le : 13/01/2005 à 01:51 (Lu 8790 fois) |
Sur un site internet j'ai trouvé quelques onfos à propose de La Tour Lumière.
Sa taille serai de 142m pour 44 étages.
Les architectes sont Didier-Noel Petit et Jean Marie Charpentier.
Voila! c'est très peu, mais les infos finiront bien par arriver un jour, enfin j'espere!
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1282] |
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| Posté le : 13/01/2005 à 18:47 (Lu 8780 fois) |
Il me semble que la tour Lumière est malheureusement abandonnée, le projet remplacant est le projet de la tour Oxygène , plus modeste, mais esperons le tout aussi belle, c'est possible (voir Marseille )
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Paris Skyscrapers - le site des gratte-ciel de Paris |
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1850] |
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| Posté le : 22/01/2005 à 10:41 (Lu 8747 fois) |
Bonjour à tous! Je cherche bcp à me renseigner au sujet de la construction ou non de tours à Lyon, avez-vous d'autres infos? Merci d'avance!
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1853] |
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| Posté le : 22/01/2005 à 10:48 (Lu 8744 fois) |
Hello Virg, bienvenu ! 
Pour le moment, très peu d'infos sur le sujet. Tout ce qu'on a pu récolter se trouve dans ce thread.
Nous cherchons d'autres infos, mais elles sont distillées au compte-goutte hélas... Une chose est sûre cependant,, c'est que la mairie de Lyon est très volontariste et qu'elle n'est pas contre les IGH : elle devrait donc communiquer en temps et en heure sur le sujet.
De notre côté, on va creuser et essayer de dénicher des choses. 
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1854] |
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| Posté le : 22/01/2005 à 11:15 (Lu 8743 fois) |
Merci bcp! C'est vrai que c'est vraimant très dur de trouver des infos à ce sujet-là. J'ai dû y passer au moins 10 heures en tout!
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1855] |
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| Posté le : 22/01/2005 à 11:19 (Lu 8740 fois) |
En fait, c'est un peu toujours ainsi, les projets ont un aspect "secret" dans le sens où ils ne sont dévoilés au publics que dans leur forme définitive. Sinon, ce sont des "fuites".
Pour les rendus de tours qui figurent plus haut dans ce thread, on ne peut même pas être sûrs à 100% de leur caractère définitif, ils peuvent encore pas mal évoluer...
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1856] |
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| Posté le : 22/01/2005 à 13:44 (Lu 8729 fois) |
Une expo pour les lyonnais et les gens de passage à Lyon:
Regards croisés sur l’architecture du XXe siècle
Le CAUE du Rhône organise une table ronde le mardi 25 janvier à 18h30 à la Bibliothèque de la Part-Dieu (Lyon). La rencontre propose un regard croisé sur l’architecture du XXe siècle à Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.
A l'occasion de la parution du «Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle» écrit par Bernard Marrey et coédité par l'Union régionale des CAUE Rhône-Alpes et les éditions Picard, le CAUE du Rhône invite à une rencontre exceptionnelle autour d'un regard croisé sur l'architecture du XXe siècle à Bordeaux, Lille, Lyon et Marseille.
La commande publique, la réception du mouvement moderne, la question du logement, la qualité architecturale ou encore le patrimoine, autant de sujets qui seront abordés autour d'une table ronde réunissant des témoins et des acteurs de l'architecture contemporaine.
Avec la participation de :
- Jean-Lucien Bonillo , architecte, maître-assistant à l'Ecole d'architecture de Marseille-Luminy,
- Richard Klein , architecte, maître-assistant à l'Ecole d'architecture de Lille-régions Nord,
- Bernard Marrey , écrivain et éditeur,
- Marc Saboya , maître de conférences, habilité à diriger des recherches, Université Blaise Pascal Bordeaux 3.
Présentation et débats par Philippe Dufieux , docteur de l’Ecole pratique des hautes études, chargé de projets au CAUE du Rhône.
Informations pratiques
Regards croisés sur l’architecture du XXe siècle
Mardi 25 janvier 2005 à 18h30
Bibliothèque Municipale de Lyon La Part-Dieu
30, bd Vivier Merle 69003 Lyon
Entrée libre et gratuite
Organisateur : CAUE du Rhône
Tél. 04 72 07 44 55
Et toujours...
Architecture du XXe siècle en Rhône-Alpes
Exposition présentée au CAUE du Rhône jusqu’au 28 février 2005
Du mardi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 14h à 18h
Accès libre et gratuit
Guide Rhône-Alpes de l’architecture du XXe siècle
Editions Picard / Union régionale des CAUE Rhône-Alpes
Parution octobre 2004 (344 pages, 435 illustrations, 38 euros)
( Batiactu 21/01/2005 )
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~ Ah tu Voi c pour sa ke Seul les pti bonhomme du Baby on ldroi dShooT - Chandler Friends s06-ep06 ~ |
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| Re: Les projets du Grand Lyon [1996] |
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| Posté le : 25/01/2005 à 11:02 (Lu 8707 fois) |
Le Monde, 25/01/2005
Citation
Lyon, malade de son Opéra fragile et coûteux
LE MONDE | 24.01.05 | 14h33
Inauguré en 1993, le bâtiment est couronné d'un dôme qui ne cesse de poser des problèmes techniques. La ville et l'architecte Jean Nouvel se livrent une guérilla juridique sur leurs responsabilités respectives et le paiement de la facture.
Lyon de notre correspondante
La nuit, son dôme rougeoie comme un phare sur la ville. Le bâtiment, situé place de la Comédie, marque le quartier de l'hôtel de ville avec son immense verrière qui abrite les salles de répétitions des danseurs et, à l'aplomb, Les Muses, un restaurant branché avec vue plongeante sur le bureau du maire.
L'Opéra de Lyon, revisité par l'architecte parisien Jean Nouvel et inauguré en 1993 sous la mandature de Michel Noir, ancien maire (RPR), fait partie des fleurons de l'architecture lyonnaise.
Mais cet édifice est également un monument judiciaire. Depuis l'ouverture des travaux, en 1989, ce chantier est en effet marqué par une série de retards et de malfaçons. Places aveugles, non-conformité dans les cintres, verrière défectueuse : ces aléas avaient même entraîné la fermeture temporaire de l'Opéra en février 2000.
Les différents acteurs se renvoyant la responsabilité de ces erreurs, de multiples actions en justice ont été introduites. La ville y a perdu beaucoup d'argent. Prévu pour coûter 80 millions de francs (12,20 millions d'euros), le chantier s'est finalement élevé à 478 millions de francs (72,9 millions d'euros) - près de six fois plus. Et la note n'est pas définitive.
Le dernier épisode de cette saga judiciaire s'est joué devant le tribunal administratif de Lyon, jeudi 20 janvier, avec l'examen d'un recours formé par M. Nouvel, qui réclame à la ville 803 000 euros d'honoraires impayés. Le commissaire du gouvernement, chargé de dire le droit, a conclu au rejet de sa requête et le jugement devrait être rendu dans quelques semaines.
L'architecte réclamait ce reliquat alors que lui-même doit à la municipalité, selon Etienne Tête, l'adjoint (Verts) chargé des marchés publics, la somme de 800 000 euros, correspondant aux coûts de réfection de l'opération et aux indemnités dues aux entreprises de gros ½uvre.
Le 10 mai 2001, le tribunal administratif de Lyon avait en effet condamné Etudes de design et d'architecture, la société de M. Nouvel, maître d'½uvre du chantier, à payer à la ville la somme de 2 millions de francs (300 000 euros). Puis le 13 mars 2003, le tribunal administratif l'avait de nouveau condamné, ainsi que la ville de Lyon, à indemniser les sociétés Fayat et Vilquin, obligées, compte tenu des difficultés techniques de l'opération, notamment sur la verrière, d'engager des moyens en hommes et en matériel très supérieurs à ceux prévus dans le contrat. Des modifications importantes avaient dû être apportées au projet au cours de l'exécution des travaux.
OSSATURE INTÉRIEURE
Ainsi, alors que, initialement, les caissons métalliques constituant l'ossature de la charpente devaient être situés à l'extérieur de la voûte et recevoir un remplissage en béton, l'architecte décida finalement de réaliser une ossature intérieure et de supprimer ce remplissage, entraînant de nouveaux calculs de la charpente. Les magistrats avaient condamné la ville à verser aux entreprises 1,5 million d'euros, majoré des intérêts, somme que devait garantir la société de M. Nouvel à hauteur de 578 502 euros. Dans leurs attendus, ils avaient souligné avec sévérité la mau- vaise gestion générale de cette rénovation, estimant que la ville avait "sous-estimé l'importance et la difficulté du processus de mise au point définitive de l'ouvrage". Ils avaient par ailleurs relevé que l'architecte, de renommée internationale, auteur notamment de l'Institut du monde arabe à Paris, avait "rendu difficile l'exécution du contrat en modifiant substantiellement le projet en cours de chantier et en tardant à effectuer les choix définitifs". Au lendemain de la lecture de ce jugement, les avocats de M. Nouvel avaient déposé, le 22 avril 2003, cette requête pour tenter d'obtenir des suppléments d'honoraires d'un montant quasi identique.
Il n'est pas certain que la municipalité puisse récupérer un jour ses créances. L'entreprise de M. Nouvel, qui avait réalisé le chantier de l'Opéra, a en effet été déclarée en état de redressement judiciaire le 26 juillet 1993. Un an plus tard, le tribunal de commerce de Paris a accepté la proposition de reprise déposée par un proche de M. Nouvel. Mais ce repreneur a opéré un tri dans les contrats. Ainsi, il a repris des comptes clients, qui incluaient trois factures dues par la ville de Lyon de l'ordre de 4,5 millions de francs (690 000 euros) mais il s'est débarrassé du contrat du "marché ville de Lyon", concernant l'Opéra. "Je trouve que, sur le plan éthique, cette attitude est scandaleuse. Jean Nouvel essaie de récupérer des créances mais refuse de payer ses dettes. Il ne peut pas à la fois se débarrasser du contrat et réclamer de l'argent en exécution de celui-ci", s'offusque M. Tête.
L'action de M. Nouvel intervient alors que l'Opéra continue, douze ans après son ouverture, à souffrir de malfaçons. Depuis trois mois, la rue qui donne accès à l'établissement est fermée. Trop dangereuse ! Au mois de juillet, une des 7 200 lames de verre qui composent le dôme s'est brusquement détachée côté sud pour s'écraser 30 mètres plus bas, en plein milieu d'une rue passante. Sans faire de blessé. Le colosse a décidément la tête fragile. Déjà, en 1999, plusieurs de ces lames brise-soleil étaient tombées comme des feuilles mortes. Un filet de protection avait dû être posé. La ville avait alors entrepris des travaux et rajouté plusieurs milliers de vis à l'ouvrage. Elle pensait avoir résolu définitivement ce problème. Las. Une nouvelle expertise a été diligentée pour connaître la cause de l'incident. Place de la Comédie, il est loin, le temps de l'Opéra de quatre sous...
Sophie Landrin
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 25.01.05
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| Re: Les projets du Grand Lyon [2008] |
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| Posté le : 25/01/2005 à 13:33 (Lu 8701 fois) |
Batiactu, 24/01/2005
Citation
Lyon Confluence développe la mixité
Récemment présentés à la presse par Gérard Collomb, président de la communauté urbaine du Grand Lyon, les trois projets retenus pour les îlots ABC offriront, d’ici à 2008, une grande mixité de fonctions, de programmes et d’architectures.
Si la création de grands équipements comme le musée des Confluences - Coop Himmelb(l)au - ou le pôle de loisirs et commerce - Jean-Paul Viguier - sont les composantes les plus commentées du projet de Lyon Confluence, le programme de construction de logements et de bureaux sur les îlots ABC (77.000 m2) constitue également un des facteurs importants de développement de l’agglomération lyonnaise. D’ici 2008, 680 logements, 11.800 m2 de bureaux et 4.300 m2 de commerces et activités en pied d’immeuble seront construits.
Situés dans un environnement privilégié - au bord de la place nautique et du parc de Saône - les îlots ABC sont subdivisés en cinq îlots et forment un U autour d’un jardin central. Cette répartition évite l’effet de masse et ménage des ouvertures pour les vues et l’ensoleillement des appartements. Alors qu’un grand socle commun unifie l’ensemble, les volumes supérieurs (R+8 maximum) s’organisent au contraire avec une certaine diversité pour singulariser chaque immeuble au sein de l’îlot.
Pour chaque ensemble d’îlots, attribués à trois groupements de promoteurs, plusieurs architectes étaient imposés. Voici la liste des équipes retenues le 16 décembre 2004, et qui rassemble des personnalités reconnues et souvent jeunes, venues de Paris, de Lyon mais aussi des Pays-Bas et d’Italie :
2 îlots A : Nexity Apollonia avec Tania Concko, Fabrice Dusapin et François Leclercq, Hervé Vincent, Sophie Brindel-Beth, spécialiste HQE. «Ce projet a été choisi pour ses qualités architecturales sensibles en étroite relation avec le paysage du parc de Saône et des balmes.»
2 îlots B : Marignan et Alliade, avec les architectes Massimiliano Fuksas, Vincenzo Amantea, Clément Vergely et le Cabinet HTVS. «Ils proposent un ensemble très diversifié de bâtiments, dont les formes et l’esprit s’inspirent des ambiances de port.»
1 îlot C : ING Real Estate et Atemi, avec Winy Maas / MVRDV, Manuelle Gautrand, Pierre Gautier, Erick van Egeraat, Emmanuel Combarel et Dominique Marrec. «Ils ont imaginé un projet fort, d’une grande originalité, caractérisé par un grand hall extérieur ouvert sur la place nautique. Ce projet est retenu sous réserve d'une mise au point du montage opérationnel.»
Selon François Grether, architecte urbaniste de Lyon Confluence, «les différents projets à construire représentent avec originalité plusieurs expressions de la création architecturale contemporaine, tout en offrant d’exceptionnelles qualités d’usage pour les habitants. La répartition de ces projets répond très précisément aux données de leur contexte, avec plus de compacité urbaine et minérale à l’approche du cours Charlemagne, jusqu’à une facture plus paysagère des édifices vers le parc, en passant au milieu par des formes qui évoquent les structures portuaires. D’inspirations et de sensibilités variées les réalisations cohabiteront sans hiatus ni aucun déséquilibre. Le travail de coordination à engager doit se limiter à régler certains points particuliers.»
En matière de programmation comme d’architecture, les deux maîtres mots sont mixité et diversité : mixité sociale avec des programmes allant du locatif social à l’accession haut de gamme, et diversité d’habitat avec des appartements adaptés à des modes de vie variés. Autre objectif : la haute qualité environnementale (HQE), qui s’est traduite notamment par des économies d’énergie et l’utilisation d’énergies renouvelables, limitant les émissions de gaz à effet de serre.
En illustration ci-dessous : le projet de ING Real Estate et Atemi pour l’îlot C avec ses trois bâtiments «portes» où chaque sous ensemble de logements et de bureaux forme une séquence programmatique et architecturale nettement lisible.
MC
( 24/01/2005 )
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